" vous ne serez qu'un orage
d'un ete'
qui est tout et puis rien.
imprevue, parce que c'est le vent qui
connait le parfum des nos desirs
caches
Face a' cettes nuages lourdes, pleines
moi, je reste comme un enfant
et j'attends debout le tricot blanc
desordone' sur la peau blanche
et mes seins
Les pupilles enormes d'une attente
J'attends, debout
les gouttes remplissant mes
levres
cette peau humide sur la
mienne
Et finalment, pas de frissons
Et pas de peure, car ces tonneres
parfument
Mais en moi une pensee, gelee', de
rester
ici
au milieu du sentier blanc
et dans mes yeux
les nouages passent , sans s'ouvrir
Vous ne serez qu'un orage, un ete'
Qui etait rien et puis tout"